jeudi 18 avril 2019

Vendredi 18 avril



Aujourd’hui encore, nous sommes en escale à Mayotte, je profite de ce moment de flottement entre les deux leg (les deux moitiés de la rotation) pour interviewer des gens qui seront beaucoup moins disponibles lors des prochaines escales et pour publier les réponses aux exercices sur le Marion Dufresne et sur Bassas da India.

 
 
le Marion Dufresne

 

 
Ce navire de 120,50 mètres porte le pavillon français et peut accueillir jusqu’à 160 personnes et embarquer 5600 m³, soit 110 containers. Sa vitesse maximum est de 16 nœuds. Il possède une hélistation et son propre hôpital à bord, ainsi qu’une salle de sport, une salle de projection et une bibliothèque.
 
Le Marion Dufresne compte 43 membres d’équipage, il est dirigé par le commandant Florent Landreau qui travaille à bord depuis deux ans et neuf autres officiers ; parmi ces gradés, se trouvent deux femmes, Karen Carpentier et Angèle Martin. Il y a aussi de 15 hommes sur le pont, 7 en machinerie et 11 pour la partie hôtellerie et restauration.



Il est très important de respecter les règles de sécurité à bord d’un navire, sur le Marion Dufresne, il est par exemple interdit de courir à bord, à l’intérieur comme à l’extérieur ; il est aussi interdit d’utiliser les ascenseurs en cas d’urgence (pour ne pas risquer d’y rester coincé). Chaque passager qui embarque doit assister à une réunion d’information où on lui explique les règles de sécurité à suivre ainsi que l’endroit où se trouve le point de rassemblement et comment utiliser la combinaison de survie en cas d’évacuation.

 
 


Bassas da India





 Cet atoll coralline ne représente qu’un kilomètre carré de superficie émergente à marée basse, il est donc impossible d’y installer une présence humaine. Il se situe à environ 450 km du Mozambique et 380 km de Madagascar. Sa ZEE est de 123 700 km².

 

Bassas da India a souvent été confondu avec Europa par le passé, occasionnant de ce fait, beaucoup de naufrages, on trouve ainsi une soixantaine d’épaves autour de l’atoll.

 


 

Réponses aux questions des enfants
 - Pourquoi le bateau fait-il le tour des îles ?
Cette OP a un but scientifique, il y a 17 programmes de prévus pendant la rotation.
- Pourquoi visitez-vous l’île Europa ?
Nous allons à Europa pour les programmes scientifiques (comptage d’animaux, marquage de tortues, relevés divers…) ainsi que pour remettre en état certaines choses abimés par les intempéries et pour y déposer du matériel, de la nourriture pour les hommes qui y restent. Nous allons aussi y récupérer les déchets ramassés.
- Pourquoi les animaux qui habitent sur les îles éparses n’habitent-ils pas à La Réunion ?
Certains animaux vivent aussi à la Réunion, comme les tortues, mais beaucoup n’y sont pas à cause de la présence de l’homme.
- Est-ce que la sterne blanche peut mourir avant 17 ans ?
Oui bien sûr, c’est une espérance moyenne de vie.
Y a-t-il d’autres bateaux que le Marion Dufresne qui vont sur les îles Éparses ?
Un bateau militaire vient ravitailler l’île deux fois par an. Il y a aussi le Lyrial, un bateau de croisière de la compagnie du Ponant qui passe pour faire observer la biodiversité à des touristes ; à son bord il y a toujours un agent TAAF chargé de veiller à ce que le site soit bien préservé et respecté.
Combien de personnes sont à bord en tout ?
Il y a cent personnes sur le Marion Dufresne pendant cette rotation, plus l’équipage.
Y a-t-il des voyageurs ?
Le bateau embarque quelques touristes lorsqu’il fait la rotation Australes, mais ce voyage-là est réservé à la recherche scientifique et il n’y en a.
Quels sont les projets scientifiques retenus pour cette rotation ?
Il y a 17 projets scientifiques, tous axés sur la protection de l’environnement.
Quelle quantité de matériel emmenez-vous ?
 Rien que sur Europa, nous avons débarqué 600kg de matériel scientifique et embarqué 800kg d’échantillons, de plastique, d’eau prélevée et d’eau filtrée.

 

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