vendredi 19 avril 2019

Samedi 20 avril : archipel des Glorieuses



Samedi 20 avril 

 

L’archipel de Glorieuses

 




Cet archipel corallien situé au Nord-Est de Madagascar et à 1 350 km de La Réunion, a une superficie de 7 km² et une Z.E.E. de 48 350 km². Il est composé de deux îles : la Grande Glorieuse (3km²) et l’ilot du Lys (600m de diamètre) ainsi que deux petits ilots : les Roches Vertes et l’île aux Crabes ; le tout est entouré d’un lagon qui s’assèche à marée basse. La plus grande île abrite un camp de la Légion étrangère. L’archipel est un site de ponte privilégié pour les tortues vertes et un de reproduction des baleines à bosse.


 6h15 : par le hublot, je vois que nous longeons une île, je me demande de laquelle il s’agit puisqu’elle est recouverte d’arbres et que nous devons déposer 6 ornithologues sur l’île du Lys dont la végétalisation est assez peu dense… renseignements pris, il s’agit de la Grande Glorieuse sur laquelle nous débarquerons dans la matinée.




8h30 : pour une fois, ce sont les zodiacs et les plongeurs qui sortent les premiers, avant la descente des passagers à terre. Je regarde la mise à l’eau des bateaux et le départ des équipes, les plongeurs descendent par l’échelle, le long du Marion Dufresne jusqu’à une plateforme qu’on appelle « la portière » et qui est utilisée dans les îles australes pour amener du matériel lourd à terre. Pendant ce temps, leur embarcation est descendue du Marion Dufresne grâce à une grue et ils peuvent ensuite y monter pour aller près de la côte procéder à leurs relevés et observations.




10h45 : c’est l’heure des rotations hélicoptère pour descendre les scientifiques et agents sur Grande Glorieuse, il y a 3 minutes de vol pour l’atteindre.

 Je commence par aller avec le gendarme dans son bureau pour qu’il
oblitère les lettres pour mes classes et je le regarde tamponner mon
passeport, il va être magnifique à la fin de la rotation avec tous ces cachets extraordinaires ! Le gendarme me raconte que pendant sa tournée d’inspection des plages ce matin, il a relevé 47 traces de tortues venues pondre, c'est énorme par rapport à Juan de Nova il y a quatre jours où le gendarme en poste là-bas n’en avait vu que deux.

 Ensuite, retour au camp TAAF où je fais un reportage photos de la
dépose de tout le matériel en hélicoptère depuis le Marion Dufresne. C’est une logistique réglée comme du papier millimétré : pas de temps morts, les agents TAAF guident l’hélico, décrochent les slings  (un sling, c’est la corde qui pend de l’appareil et à laquelle on attache la charge à transporter) dès qu’ils sont au sol et l’appareil retourne au bateau chercher une autre palette à déposer et ainsi de suite.





L'après-midi, armée d'une VHF je vais faire des photos dans la cocoteraie à l’intérieur de l’île et je vois de jolis petits oiseaux au ventre jaune et au long bec incurvé dont je ne connais pas le nom ; je le demanderai aux ornithologues quand ils remonteront à bord.


 Après quoi, je rejoins la plage devant laquelle est arrêté le Marion
Dufresne pour y faire des photos. Il y a quelques blocs de corail
fossile dont un sur lequel a poussé un petit arbre, c’est magnifique.

Puis retour à bord en hélicoptère...



 















 


 

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