Mardi 16 avril : Juan de Nova
9h : interview des scientifiques de la mission SPILE, Camille Lebarbenchon (l’Université de la Réunion) avec Karen Mckoy (IRD) et Céline Toty (CNRS). Ils sont partis du constat que les îles de l'ouest de l'océan indien et notamment les îles Eparses, sont caractérisées par des communautés d'oiseaux et de parasites très hétérogènes. Ils étudient donc les tiques des oiseaux pour déterminer si elles sont les mêmes d’un oiseau à l’autre ou d’une île à l’autre sur la même espèce d’oiseaux et donc savoir si les parasites sont vecteurs de maladies.
Hier
après-midi, j’ai aussi interviewé le chef des FAZSOI sur Juan de Nova,
l’adjudant Virag, il m’a expliqué que chaque jour, un des militaires accompagne
le gendarme dans sa patrouille quotidienne de 15km, ce qui leur prend environ
3h. Pour des raisons de sécurité, ils sont toujours deux au minimum. Ils
ramassent les gros déchets qu’ils ramènent dans un sac ; une fois par
semaine ou plus si nécessaire, ils utilisent le tracteur pour pouvoir tout
ramasser (petits et gros déchets) et ramener au camp. Il me parle aussi des règles
environnementales en vigueur sur les îles telles que l’interdiction de pêche (voir
photo ci-dessous). Concernant la gestion des énergies, puisqu’il n’y a pas de
panneaux photovoltaïques ni d’électricité sur Juan de Nova, les camps sont
alimentés en électricité par des groupes électrogènes. Quant à l’eau pour se
laver et faire la cuisine, elle est fournie par un osmoseur, c’est une machine
qui puise de l’eau de mer et la déstalinise. L’eau pour la boisson est, elle,
amenée par le Marion Dufresne en bouteilles.
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