mercredi 24 avril 2019

Mercredi 24 avril





Mercredi 24 avril 
 
     Nous avons repris la mer hier soir, direction Tromelin. Tout le monde commence à fatiguer car le travail est assez intense, les deux jours et trois nuits de navigation vont permettre à tous de se reposer et de souffler un peu.
   

       Le consortium de recherche inter-organismes « îles Eparses »

Les scientifiques du monde entier considèrent que les îles Eparses offrent un support unique pour la recherche de par leur état de conservation exceptionnel dû à l’isolement géographique et l’occupation humaine historiquement très limitée. Un consortium de recherche a ainsi été constitué pour contribuer à l’avancement des connaissances scientifiques sur des thématiques d’enjeux planétaires telles que l’évolution de la biodiversité, le réchauffement climatique ou l’impact de l’Homme sur son environnement. La première programmation de ce consortium avait eu lieu de 2011 à 2014 et la collectivité des TAAF a souhaité poursuivre ce dispositif à travers la constitution d’un second consortium de 2017 à 2020.

Ce consortium regroupe l’IFREMER (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), du CNRS-Inee (Centre national de recherche scientifique), l’IRD (Institut de recherche et de développement, l’AFB (l’Agence française pour la biodiversité), l’Université de La Réunion et le CUFR (Centre universitaire de Mayotte) ainsi que les TAAF. Ces derniers sont coordinateurs du Consortium. Il est géré par un comité de pilotage qui comprend des représentants de chaque membre du Consortium ; il prend les décisions stratégiques, alloue le budget et veille à la valorisation des données récoltées.

Le comité scientifique, quant à lui, est chargé du choix des projets sélectionnés et du suivi des résultats de chaque projet, notamment des publications. Sur une trentaine de réponses à l’appel à candidature, 14 lauréats ont été retenus.

 
 
 Sophie Marinesque est le chef de missions scientifiques pour le leg 2 (prenant ainsi la suite de Cédric Marteau pour le leg 1), elle s’assure du bon déroulement des missions pour que chacun puisse atteindre ses objectifs. A bord, elle fait le lien entre les consignes et décisions du commandant du Marion Dufresne et de l’OPEA et les demandes et besoins des scientifiques, ce qui implique parfois une délicate nécessité d’arbitrage quand toutes les demandes scientifiques ne sont pas réalisables.

Elle m’explique que deux nouvelles missions nous ont rejoints à Mayotte, profitant de la rotation du Marion Dufresne dans les îles Eparses pour réaliser leur mission. Aline Pelletier de l’Observatoire vulcanologique du Piton de la Fournaise qui est à bord pour poser des balises GPS dans l’archipel des Glorieuses afin de suivre la crise sismique à Mayotte et le groupe du Parc naturel des Glorieuses qui est là pour évaluer l’état de santé du récif corallien.

13h : Aujourd’hui, la mer est toujours assez agitée, difficile de taper mon journal de bord sur l'ordinateur ou de lire car dès qu'on fixe ses yeux sur quelque chose d’immobile, ça donne le mal de mer.  
15h : dernière séance philatélie pour Tromelin, la pile de lettres est impressionnante.










 























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